diff --git a/cours.md b/cours.md index 2618defff0c0f4d3bf4ae11dcbb97f5725ae5707..df13ff15bb15a184aa4a90d6d18c5215a2760411 100644 --- a/cours.md +++ b/cours.md @@ -1914,18 +1914,18 @@ Rappel sur les nombres complexes -------------------------------- Dans cette section, on fait un rappel sur les nombres complexes qui -seront beaucoup utilisés dans cette section. +seront beaucoup utilisés dans la suite. ### Les nombres réels -L’ensemble des nombres réels, noté ${\real}$, possède un certain -nombre de fonctions (opérateurs) tels que l’addition, la soustraction, -la multiplication, la division, etc qui prennent un couple de nombres +L’ensemble des nombres réels, noté ${\real}$, est doté d'un certain +nombre de fonctions (opérateurs) tels que l’addition, +la multiplication etc qui prennent un couple de nombres réels et rendent un autre nombre réel $$\begin{aligned} & +:{\real}\times{\real}\rightarrow{\real},\\ -& \cdot:{\real}\times{\real}\rightarrow{\real},\\\end{aligned}$$ -On peut donc noter l’addition de deux nombres réels $7$ et $2$ et de la -définition de l’addition on a $$+(7,2)=9.$$ On lui préfère la notation +& \ \cdot:{\real}\times{\real}\rightarrow{\real},\\\end{aligned}$$ +De la définition de l’addition de deux nombres réels il vient par exemple que +$$+(7,2)=9.$$ On préfère la notation $$+(7,2)=7+2=9.$$ Intéressons nous plus particulièrement à la multiplication et à l’addition. Ces opérations ont les propriétés d’associativité et de commutativité. Cela veut dire que @@ -1941,12 +1941,12 @@ soit ${\real}^2\equiv{\real}\times{\real}$. Cet ensemble est l’ensemble des des couples de nombres réels. Notons les nombres $z\in{\real}^2$ comme $$z=(a,b)\mbox{ tel que } a\in{\real}, \mbox{ et } b\in{\real}.$$ -Sur ces nombres on peut définir à nouveau l’addition, la soustraction, +Sur ces nombres on peut définir à nouveau l’addition, la multiplication, ... $$\begin{aligned} & +:{\real}^2\times{\real}^2\rightarrow{\real}^2,\\ & \cdot:{\real}^2\times{\real}^2\rightarrow{\real}^2.\end{aligned}$$ On peut les écrire sous la forme de leurs équivalents des nombres réels -sous la forme +comme $$(a,b)+(c,d)=(a+c,b+d),$${#eq:add} $$(a,b)\cdot(c,d)=(a\cdot c-b\cdot d,a\cdot d+b\cdot c).$${#eq:mult} On voit assez facilement que l’addition sur ${\real}^2$ a une forme @@ -1961,9 +1961,9 @@ Exercice +.# Vérifier l’associativité du produit sur notre ensemble ${\real}^2$. -Regardons à présent ce qu’il se passe si on étudie les ensemble de -nombres où le deuxième nombre est nul tels que $(a,0)$. Si on additionne -deux tels nombres ont obtient $$(a,0)+(b,0)=(a+b,0).$$On constate donc +Regardons à présent ce qui se passe si on étudie les ensemble de +nombres dans ${\real}^2$ où le deuxième nombre du couple est nul tels que $(a,0)$. Si on additionne +deux tels nombres ont obtient $$(a,0)+(b,0)=(a+b,0).$$ On constate donc que ce genre de nombre se comporte exactement comme un nombre réel normal du point de vue de l’addition. Que se passe-t-il quand on multiplie deux tels nombres @@ -1972,8 +1972,8 @@ On voit que pour la multiplication également les ensembles de nombres dont le deuxième est nul, se comporte comme un nombre réel standard. En fait on peut montrer que ce sous-ensemble de ${\real}^2$ se -comporte exactement comme ${\real}$. Il se trouve que -${\real}^2$ est un ensemble de nombre plus grand que ${\real}$ +comporte exactement comme ${\real}$. Il se trouve donc que +${\real}^2$ est un ensemble plus grand que ${\real}$ et qui le contient entièrement. ### Les nombres complexes @@ -1999,17 +1999,17 @@ donc que pour que cette équation soit égale à l’équation la définition formelle du nombre imaginaire. Dans les réels $i$ ne peut pas exister. En revanche dans l’espace plus grand des complexes $i$ a une existence tout à fait naturelle et raisonnable. En fait le nombre -$i$ est associé au couple $(0,1)$. +$i$ est associé au couple $(0,1)$ comme on voit par $(0,19\cdot (0,1)=(-1,0)$. On appelle partie réelle d’un nombre complexe $z$, la partie pas -multipliée par $i$ (on la note ${\mathrm{Re}}(z)$) et la partie +multipliée par $i$ (on la note ${\mathrm{Re}}(z)$) et partie imaginaire celle multipliée par $i$ (on la note ${\mathrm{Im}}(z)$). Pour $z=a+ib$, on a donc ${\mathrm{Re}}(z)=a$ et ${\mathrm{Im}}(z)=b$. #### Interprétation géométrique Comme on l’a vu précédemment, les nombres complexes peuvent se voir -comme une “notation” de ${\real}^2$. On peut donc les représenter +comme une “notation” de ${\real}^2$. On peut ainsi les représenter sur un plan bidimensionnel (voir la @fig:complexPlane). {#fig:complexPlaneSum width="50.0000 Pour la multiplication cela s’avère un peu plus difficile à interpréter. Pour cela il est plus simple de passer par une représentation via des -sinus et des cosinus (en coordonnées cylindriques) des nombres complexes +sinus et des cosinus (en coordonnées polaires) des nombres complexes (voir la @fig:complexPlaneCyl. ![Représentation du nombre complexe @@ -2051,16 +2051,17 @@ En utilisant les relations trigonométriques suivantes $$\begin{aligned} il vient $$\begin{aligned} z_3=r_1r_2\left(\cos(\vartheta_1+\vartheta_2)+i(\sin(\vartheta_1+\vartheta_2)\right).\end{aligned}$$ On a donc comme interprétation géométrique que le produit de deux -nombres complexe donne un nombre complexe dont la longueur est le +nombres complexe donne un nombre complexe dont la longueur (module) est le produit des longueurs des nombres complexes originaux et dont -l’orientation est la somme des angles des nombres complexes originaux. +l’orientation (argument) est la somme des angles des nombres complexes originaux. Cette propriété du produit nous amène à la notation sous forme d’exponentielle des nombres complexes. L’exponentielle, possède la propriété intéressante suivante $$e^a e^b=e^{a+b}.$$ Ou encore quand on multiplie deux nombres représentés par une exponentielle, on peut représenter le résultat par l’exponentielle de la somme de leurs -arguments. Comme pour les nombre complexes en somme. On a donc que +arguments. Comme pour les nombre complexes en somme. Il en découle des ces considérations +que $$z=re^{i\vartheta}=r(\cos\vartheta+i\sin\vartheta).$$ On peut démontrer de façon plus rigoureuse cette relation grâce aux @@ -2070,7 +2071,7 @@ solution $f(x)=e^{\alpha x}$ ($\alpha\in{\mathbb{C}}$). Si on remplace $\alpha$ par $i$, on a $f=e^{ix}$. Par ailleurs, avec $\alpha=i$, on peut également vérifier que $f(x)=r(\cos x+i\sin x)$ satisfait l’équation différentielle ci-dessus. On a donc bien que les deux formes -sont égales. +sont égales.Remarquons que $e^{ix}=\cos(x)+i\sin(x), x\in \real$ est la fameuse formule d'Euler. #### Quelques notations et définitions @@ -2097,7 +2098,7 @@ $${\mathrm{Re}}(z)=\frac{1}{2}(z+{\bar{z}}),\quad {\mathrm{Im}}(z)=\frac{1}{2i}( Exercice +.# -Démontrer les trois relations précédentes. +Démontrer ces trois relations. --- @@ -2110,23 +2111,23 @@ $$\begin{aligned} Exercice +.# -Démontrer ces deux relations. +Démontrer ces relations. --- ### Espaces vectoriels -Ici nous introduisons de façon très simplifiée les concepts d’espaces -vectoriels et certaines notions d’algèbre linéaire. Pour ce faire nous -allons considérer un ensemble $V$, sous ensemble d’un espace plus grand -$E$ (muni d’une addition et d’une multiplication). Dans notre cas $E$ -sera ${\real}$ ou ${\mathbb{C}}$ principalement. +Ici nous introduisons de façon très simplifiée le concept d’espace +vectoriel et certaines notions d’algèbre linéaire. Pour ce faire nous +allons considérer un ensemble $V$ muni d’une addition et d’une multiplication par un scalaire, c'est à dire par un nombre appartenant +à un ensemble $E$. Dans notre cas $E$ +sera ${\real}$ ou ${\mathbb{C}}$ (l'ensemble des nombres complexes) principalement. Définition +.# On appelle espace vectoriel sur $E$, un ensemble $V$, dont les éléments -appelés vecteur et notés $v$, sont sont munis des opérations opérations -$+$ (l’addition) et $\cdot$ (la multiplication par un scalaire) ont les +appelés vecteurs et notés $v$, sont sont munis des opérations +$+$ (l’addition) et $\cdot$ (la multiplication par un scalaire) qui ont les propriétés suivantes - @@ -2158,8 +2159,8 @@ Exemple (Espaces vectoriels) +.# 1. L’espace nul, $v=0$. -2. L’ensemble $V=E$ lui-même. En particulier $V={\real}$ ou - $V={\mathbb{C}}$ avec l’addition et la multiplication usuelle. +2. $V={\real}$ ou + $V={\mathbb{C}}$ avec $E=\real$. 3. L’espace des $n-$uplets. Pour tout $n>0$, l’ensemble des $n-$uplets d’éléments de $E$, $v=(v_1,v_2,...,v_n),\ \{v_i\}_{i=1}^n\in E$, @@ -2185,7 +2186,7 @@ Exemple (Espaces vectoriels) +.# par un scalaire définis commme suit. Soient $f:W\rightarrow V$ et $g:W\rightarrow V$, avec $\alpha\in E$, alors $$\begin{aligned} &(f+g)(x)=f(x)+g(x), \quad \forall x\in W,\\ - &f(\alpha\cdot x)=\alpha\cdot f(x), \quad \forall x\in W. + &(\alpha\cdot f)(x)=\alpha\cdot f(x), \quad \forall x\in W. \end{aligned}$$ 5. Espace des applications linéaires. Soit $f$ une fonction de